Je m’appelle Cléa, j’ai 19 ans et je suis actuellement en 2e année de médecine. Pour commencer, voici une petite présentation de mon cursus : j’ai suivi en première les spécialités Maths, Physique-Chimie, et SVT, et après une longueee réflexion (la réforme n’a pas aidé), en terminal j’ai décidé de ne plus suivre la spécialité SVT. Au lycée j’étais très intéressée par deux voies d’étude : le droit et la médecine.
Mon choix s’est donc porté sur une PASS option droit, pour avoir un plan B qui m’intéressait.
Le lycée et les études supérieures n’ont rien à voir : on a beaucoup plus d’autonomie, on a pas les
profs pour nous forcer à travailler, on doit trouver une nouvelle méthode de travail… Comme
beaucoup, je n’habitais plus chez mes parents, j’ai donc dû m’habituer aussi à un nouveau mode de
vie. Personnellement, j’ai plutôt bien vécu la transition d’un point de vue travail, puisque j’avais déjà
un rythme régulier au lycée.
Mais honnêtement, la réputation de cette première année de médecine me faisait peur, et au début
de ma P1, je culpabilisais de TOUT : rentrer chez mes parents, appeler des amis, faire des pauses…
Tout ce qui n’était pas travail était une perte de temps.
Avec le temps, j’ai compris que j’étais plus efficace lorsque je m’accordais des moments avec ma
famille, mes proches…, bref du temps sans ouvrir mes cours. La partie la plus difficile pour moi dans
cette transition a donc été la gestion de mon stress.
En général, j’allais en cours le matin, ça me forçait à me lever tôt. Ensuite je faisais une pause au
restaurant universitaire avec mes amis, et après je pouvais me lancer dans une après-midi de révision
!! Je reprenais les cours du matin l’après-midi même, pour bien les garder en tête, puis je finissais la
journée en travaillant ma mineure. Je voyais le droit comme une pause dans les cours de médecine,
presque un moment de « détente » dans ma journée.
Le week-end, j’essayais de revoir les colles qui allaient tomber la semaine, et il arrivait que je me
prévoie une soirée de pause après une colle difficile pour me vider l’esprit. En période de révision,
pour bien me repérer, je me créais une liste de cours à réviser.
Durant ma PASS, j’ai eu du mal à trouver MA méthode de travail, j’en ai essayé plusieurs en
réécrivant le cours, en faisant des fiches etc… car le but, c’est de réussir à allier la rapidité avec
l’efficacité.
C’est seulement au deuxième semestre que j’ai réussi à trouver un équilibre : en général, j’allais en
cours, puis j’allais à la BU (car je n’arrivais pas du tout à travailler chez moi, alors qu’à la BU l’ambiance
studieuse me booste). Je relisais très attentivement le cours que j’avais eu à l’instant en essayant de
retenir le plus d’infos possibles, puis je le relisais une deuxième fois, voire plus, jusqu’à ce que j’estime
que j’en ai mémorisées un maximum.
Le lendemain, si j’avais le temps, j’essayais de relire à nouveau le cours pour être sûr qu’il me reste
bien en tête.
Enfin, le week-end je faisais une relecture de tous les cours que j’avais eu dans la semaine, comme ça
au final j’avais révisé chaque cours au moins deux fois. Je faisais parfois des notes (type post it ou
fiches) de noms propres compliqués que j’avais du mal à retenir, comme le nom de certaines maladies
par exemple, et je les relisais de temps en temps.
J’ai trouvé que la mineure droit était super intéressante, elle est divisée en deux matières : le droit
privé et le droit public. J’ai beaucoup aimé le droit privé parce qu’on évoque des situations de la vie de
tous les jours, comme le divorce ou la naissance, et on se rapproche aussi parfois du droit pénal. Le
droit public est totalement différent, on aborde l’histoire de la constitution, de l’état, en prenant
parfois des exemples à l’international.
La mineure droit est dispensée en distanciel par la fac d’Orléans ; au concours, elle se présente (en
tout cas pour mon année) sous la forme de QCS.
Le bon point, c’est que les profs sont assez organisés, ce qui nous permet de garder un rythme de
travail pour la mineure, qu’il ne faut SURTOUT pas négliger (car elle peut rajouter beaucoup de points
dans le classement final). En effet, chaque lundi matin un prof publiait une nouvelle séquence, avec
des vidéos et des polys à étudier, donc chaque soir je me réservais 30 minutes voire une heure pour
réviser cette séquence.
Le week-end, je consacrais la aussi environ une demi-journée voire une journée complète pour revoir
la séquence sortie cette semaine, et revoir des anciennes séquences déjà sorties en droit. La difficulté
avec cette réforme c’est qu’on pourrait avoir tendance à mettre de côté la mineure étant donné qu’on
a peu d’entrainement (pas de colle pour réviser les anciennes séquences), et qu’il faut donc travailler
à 100% en autonomie.
Une fois de plus, je faisais des fiches pour retenir les noms propres à connaitre, les lois importantes
etc… Durant la période de révision, je réservais une heure voire deux dans la journée pour revoir le
programme de droit.
Pendant l’année, j’étais plutôt motivée, mais il m’arrivait parfois d’avoir des baisses d’enthousiasme lorsqu’un cours était compliqué, que je sentais la fatigue arriver… Dans ces moments-là, le plus important est de faire une pause : travailler dans ces conditions, c’est totalement contre-productif. J’essayais donc de voir mes proches, de rentrer chez mes parents le week-end, ou juste de manger avec des amis puis de me coucher tôt !!
En résumé, les principaux conseils que je donnerais c’est de s’écouter, d’avoir confiance en soi, ne
pas se comparer aux autres, ne pas négliger la mineur, et de faire des pauses !!! Soyez fier de vous et
le principal c’est de n’avoir aucun regret. Je vous souhaite bon courage et n’hésitez pas à faire appel
aux P2, nous sommes là pour vous aider <333